Elle a choisi d’axer sa parole sur le combat qu'elle mène depuis 11 ans, l'éducation de nos enfants. Il s'agissait, pour elle, de transmettre son expérience au Conseil afin qu’il puisse prendre conscience de la valeur des liens familiaux. En effet, elle pense sincèrement que la première école reste la famille. Elle a évoqué, avec les états membres du Conseil, la tâche difficile qu’est l’éducation des enfants pour les parents et le fait que sans main tendue de leur part, eux qui ont les ressources pour les aider, ils « démissionneront ». C’est pourquoi, depuis toutes ces années, elle a pris le parti de soutenir cette jeune génération à travers ses actions en transformant sa souffrance en un combat de tolérance et de paix. Celles-ci se traduisent par l’accompagnement de cette jeunesse au quotidien pendant différentes interventions dans toute la France et à l’internationale. À force de travail et de rencontres, Elle a pu comprendre les rouages de l’extrémisme et comment les jeunes pouvaient, à un moment donné de leur vie, tomber dedans : c’est à cause du manque d’éducation, d’amour et d’intégration. Son message a été le suivant : « Aujourd’hui, s’il n’y a pas les parents, l’école et la société pour les soutenir, les jeunes souffriront d’une grande fracture ». En effet, cette jeunesse est dans l’ignorance et perdue sans ces repères. Par son témoignage, elle a voulu transmettre au Conseil, et aux états qui ont assisté à la séance, sa vision de ce qu’est la fraternité humaine et qu’elle devrait être une source de fierté pour ces jeunes de la nouvelle génération.